Critères de qualité

L’appréciation de la qualité de la RT est un préalable à sa lecture. Il ne faut pas lire un film illisible. Cette appréciation de qualité se fait lors des quelques secondes de prise de contact avec le film. Il faut alors ne pas regarder en premier les plages pulmonaires pendant cette prise de contact, mais s’intéresser à la « cage ».
La qualité d’une RT peut être appréciée en cinq points. Le premier point est donné sur le « cadrage » et la position du sujet.
Le cliché de face doit être de face : clarté trachéale médiane se projetant sur les épineuses, manubrium sternal médian, clavicules symétriques... Une rotation entraîne de faux débords médiastinaux, de faux gros hiles, etc. L’inspiration doit être profonde. Le cliché ne doit pas couper les culs-de-sac costodiaphragmatiques et l’« étiquette » ne doit pas masquer les sommets. Cette « étiquette » ou « marquage » doit comporter l’identification, la date, l’heure et les constantes en réanimation.
Les quatre autres points sont donnés sur la pénétration obtenue. Le cliché ne doit être ni trop mou (pâle) ni trop dur (« grillé ») et présenter les stigmates d’égalisation photographique (nuances de
gris), qui permettent une vision totale : médiastin et poumon (tout le poumon).
La haute tension (ou la numérisation) assure l’obtention des quatre critères de bonne pénétration, avec bonne visualisation : 

Рdes bronches souches et de la ligne aortique dans le m̩diastin ;
Рdu poumon r̩troventriculaire gauche ;
Рdu poumon r̩troh̩patique ;
Рde la trame vasculaire du poumon p̩riph̩rique
(2 derniers centimètres) qui doit être nette, sans
flou.


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