Intrnoduction

Le cliché thoracique (RT) reste le cliché le plus
pratiqué de par le monde et représente, à lui seul,
plus de la moitié du film photographique médical. Sa
grande diffusion est liée à la période d’endémie
tuberculeuse. Son maintien est dû à la fréquence des
infections respiratoires et à celle du cancer
bronchique. Il semble bien que le cliché thoracique
ne doive pas dépérir à l’heure de la tomodensitométrie
(TDM), à l’opposé de ce qui est advenu de
l’abdomen sans préparation (ASP), à l’heure de
l’échographie et du scanner abdominal. Cela est
sans doute dû à sa capacité à donner une vue
d’ensemble du cou au diaphragme : le thorax. Il
restera le premier examen à faire à partir duquel on
réalisera une TDM ou non.
Nous centrerons ce texte sur les rapports
dialectiques en « aller-retour » qui existent entre RT et
TDM thoracique puis nous situerons les apports, plus
limités pour l’heure, de l’échographie thoracique et
de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Nous
aborderons ensuite différentes situations concrètes
où le clinicien [1] fait appel à l’imagerie thoracique, en
proposant des stratégies logiques et économes entre
les divers examens.